Selon l’IRNA, dans une interview télévisée, le ministre irakien de l'électricité, Adel Karim, a promis lundi soir un « "été différent du passé » sur l'approvisionnement en électricité, affirmant que le ministère travaillait pour se préparer à l'été chaud de l'Irak. Il a reconnu que le coût de la connexion de l'Irak aux pays arabes du Golfe Persique est très élevé.
« Nous ne sommes pas d'accord avec les tarifs annoncés par les pays du golfe Persique, le gaz iranien convient à l'Irak et son prix est acceptable ; nous avons besoin de gaz iranien pendant des années » a-t-il ajouté.
Se référant à l'accord avec le Qatar, la Turquie et l'Arabie saoudite, Adel Karim a déclaré que l'Irak n'a pas encore conclu d'accord avec ces pays (en particulier les pays arabes) sur les prix et les tarifs de l'énergie ; Il a promis que le pays pourrait générer un surplus d'électricité s'il était alimenté par une centrale électrique pour produire de l'électricité cet été. La plupart des centrales électriques irakiennes dépendent du gaz et de l'énergie iraniens.
« L'Irak a besoin de 35 000 mégawatts d'électricité par an, auxquels s'ajoutent chaque année 1 500 mégawatts, et l'Irak augmentera sa capacité de production de 4 000 mégawatts cette année, des contrats ont également été signés pour la production de 7 500 mégawatts grâce à l'énergie solaire » a poursuivi le ministre irakien de l'électricité.
Le porte-parole du ministère irakien de l'électricité a déclaré que des délégations irakiennes de haut niveau composées de trois ministères de l'électricité, des finances et du pétrole se rendraient en Iran avec le directeur général de la Banque commerciale irakienne pour trouver des solutions pour fournir le gaz nécessaire.
Le ministre iranien du Pétrole Javad Owji a rencontré son homologue irakien Ihsan Abdul Jabbar, en marge d'une réunion de l'Assemblée des pays exportateurs de gaz (GECIF) à Doha pour discuter de l'élargissement de la coopération entre les deux pays dans le secteur de l'énergie.
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